
Une réelle journée de transition, avec de la route, de l’attente au cheking- in du Ferry, la croisière entre les deux îles, l’attente pour sortir du Ferry….
A la sortie de Nelson, les vastes étendues de champs de Vigne provoquent notre étonnement. Même dans des régions comme Bordeaux, ou en Bourgogne, on ne retrouve par cette impression d’immensité pour chaque parcelle ( mais à partir de ces dizaines d’hectares , est ce que l’on peut encore parler de parcelle ?).Tout est au « carré », sans une mauvaise herbe… inimaginable que les vendanges soient manuelles?! On retrouve cette sentation « d’intensive production » des plaines de la région de Christchurch.
Les 3 premiers quart d’heure de la croisière en Ferry à travers les Malborough Sounds sont enchanteurs, les paysages somptueux. On y aperçoit au loin un « banc » ( je ne sais pas si l’expression est exacte?) de Dauphins…Repos et lecture studieuse ( louper 3 jeudis de formation me stresse un peu, alors lectures pour avancer le mémoire…) pendant le reste de la croisière ( vous comprenez la mer…. C’est plat et monotone ! Non mais surtout, le vent annoncé sur le pont est bien là, difficile à affronter au delà des 3/4 d’heure….)
Arrivée sur Wellington, la vision des buildings est saisissante de contraste avec la nature d’Abel Tasman Park des jours passés !!! Une fois installés dans notre » nomade’s Hôtel »-où l’on a été pris pour des moniteurs de groupes (« hôtel »plus proche de l’auberge de jeunesse qu’autre chose et selon notre date de naissance mentionnées sur nos passeports, nous faisions office d’ancetres aux yeux de la jeune clientèle!) – nous découvrons dans le quartier central de Te Arau, la fameuse déjantée « Cuba Street », ainsi décrite par notre « petit Futé », qui attire les noctambules, ajoute-t- il. Verification « in visu », en ce vendredi soir !
Cuba Street et le quartier qui l’entoure sont connus pour leur nature bohème, regorgent de cafés, de boutiques, de salles de concert, de restaurants, de magasins de disques, de librairies, d’une architecture patrimoniale de styles variés et d’une « bizarrerie » qui en a fait l’un des sites touristiques les plus populaires de la ville …pourquoi Cuba? Ils portent en fait le nom d’un ancien navire de colons appelé Cuba, qui est arrivé sur les côtes de l’île du Nord en 1840… La Cuba Street, en partie piétonnière est le RV des artistes musiciens, des danseurs de rue….On ne peut également pas passer à côté du Wellingston Rainbow C rossing (cf photo).
Autre « bizarrerie », certains feux de signalisation des passages piétons représentent des postures de Haka maori.