Températures: 16° au matin, 27°APM; ciel d’abord dégagé puis progressivement les nuages descendent de la montagne, le vent est tombé.
Aujourd’hui, exploration du conté de Mackenzie.
De Twitzel, on gagne en voiture le lac de Pukaki.
La couleur vert jade de l’eau se démarque encore plus, ici, par contraste des couleurs jaunâtres des collines et celles grisâtres des pentes des Alpes du sud (et oui c’est comme ça qu’elles s’appellent !).
Le jaune provient de petites graminées qui à cette époque de l’année sont cramées par le soleil, tout comme nos deux fronts d’ailleurs !!! (pourtant bien crémés).
A savoir que la Nouvelle Zélande est située près de trous de la couche d’Ozone et que les cancers de la peau sont pléthores chez les jeunes…
On nous avait prévenu, ici le soleil semble plus près !!
Pour en revenir à la couleur exceptionnelle des lacs, aujourd’hui une explication au lac de Pukaki: « La couleur lait- turquoise provient de la fine farine de roche moulue par les glaciers et qui reste en suspension dans l’eau ».
Petite randonnée pour tester le matériel : chaussures, bermudas, bâtons de marchés, sac à dos et Genoux! Merci les filles pour les bâtons, ils soulagent plutôt bien. Mais comme disait ma prof de Classique, « on ne peut pas faire d’un cheval de trait un cheval de course ! » Et bien les genoux c’est pareil. Ce n’est pas la cata, mais c’est pas top.
Du coup, les 8 km de fin de matinée seront les seuls de la journée. Mieux vaut ménager la monture, si l’on veut poursuivre….
Au centre des monts qui entourent le lac, trône le sommet le plus haut de Nouvelle Zélande (3724m) et le plus enneigé : le Mont Aoraki ( le ciel des nuages)/ Cook.
A toutes cette palette de couleurs il faut ajouter le mauve, le rose (des lupins), le jaune des fleurs sauvages qui prolifèrent tout autour du lac.
Un petit bain s’impose (frais le bain!) avant de faire demi tour.
Nous reprenons la voiture pour traverser cette plaine immense beaucoup moins verte qu’hier car non arrosée.
C’est assez unique de voir une étendue si plate (et en plaine , on s’y connait en Beauce!), puis, sans variation de terrain aucune , on tombe directement sur la montagne ….
Arrivées au lac Tekapo (nom maori: taka=tapis et po=nuit), petite pause déjeuner.
Les bars et restos dans cette région sont très americanisés de part l’ambiance ( musique country, billard…) et de par les menus ( burger, fish and chips ( alors pour le coup c’est plutôt britannique)). On nous promet pour la prochaine station, une gastronomie plus néo-zélandaise !
Après une petite sieste sur les galets (pas confortable, y’a pas besoin de le préciser) et une petite trempette, on reprend la route pour le mont John. Compromis , moitié en voiture, moitié à pieds.
Du moins c’est ce que l’on projète.
Au sommet (200m de dénivelés, j’entends d’ici des qui rigole, mais on a déjà dit qu’on y allait molo- molo) il est écrit dans le P’tit futé un panorama exceptionnel au pied d’un observatoire et un café nécessitant d’après lui le détour.
Seulement, arrivés au parking d’où devait commencer l’ascension, nous trouvons le chemin barré! L’université de Mackenzie qui gère l’observatoire informait de la fermeture du site pour des raisons que nous n’avons pas comprises.
Hésitations, alors, pour rejoindre le Mont Cook village à 80 km?
Finalement, on rebrousse chemin, on verra à faire cette visite lors de la remontée par la côte Ouest.
Retour à Twizel
Pukaki lake
De Pukaki lake à Tekapo lake
Tekapo lake
Merci pour les photos et les descriptions des lieux. Attention aux genoux en descente
Bises
Salut les grands voyageurs,
sachez juste que c’est un immense plaisir de lire les messages que vous postez jour après jour, grâce à vous nous voyageons par la pensée . Ces endroits sont magnifiques… Profitez bien :
Grosses bises d’Annie et Eric