Jour 9 : Le glacier, la forêt tropicale et le lagon

Après un petit déjeuner toujours aussi agréable au milieu des fougères nous prenons la route vers le glacier Franz-Josef. Après une petite marche d’un quart d’heure nous sommes arrivés à sa base, du moins celle qu’il avait il y a 10 ans. Avec le réchauffement climatique, il a reculé de 3 km, pour autant il avance  jusqu’à 5 mètres par jour.
Nous, nous avons reculé devant la marche qui nous permettait d’accéder au plus près de ce beau glacier : 5h 30 de marche nous paraissait  trop risqué d’être bloqué les 3 jours suivants ( comme cet été, après notre grande rando vélo vendéenne).
Nous avons donc opté en compromis, pour le Lake Wombat track à travers la rainforest (forêt tropicale) :
Randonnée magnifique sous les ombrages des fougères sur pieds ( jusqu’à 6-8 mètres de haut) menant au dit petit lac susnommé. Par contre déception, malgré la chaleur du jour (27°) impossible de se baigner, l’accès est rendu impossible par l’enchevêtrement des troncs d’arbres et pour une fois l’eau paraît vaseuse.
Pour les Néo Zélandais, il doit faire plutôt figure de mare plutôt que de lac !
Après le pique nique , petite sieste sur un lit de mousse des plus confortables, au son mélodieux des chants d’oiseaux, malheureusement entrecoupés par le va et vient des hélicoptères et des avions de touristes…
Retour tout aussi enchanteur sous la canopée fort appréciée en raison de l’ardeur du soleil (nb : le chapeau de baroudeuse acheté à Wanaka est extra contre la prévention des coup de soleil sur le front et  la nuque !!) .
Pour répondre à l’appel « cul dans l’eau » , nous  prenons le chemin de la mer, vers le lagon d’Okarito et la mer de Tasman.
Juste avant le lagon, rencontre fortuite avec une bergère en vélo et ses chèvres blanches gigantesques. Finalement le spot pour la baignade ne nous convenant pas assez, nous poursuivons de quelques centaines de mètres, pour rejoindre la mer.
Là, nous nous trouvons face à une plage immense de sables gris et de galets , avec trois pelés, un pêcheur au lancé et un couple…
Il suffit de s’installer à 100 m d’eux pour se croire seuls au monde !
Ce qui permet à Jérôme de s’adonner à son petit peché mignon : sa pause naturiste !!
Par contre, nouvelle déception, les vagues trop fortes , le vent qui s’est levé et le manque de chaussures squelettes empêchent une nouvelle fois de se baigner.
L’endroit restera pour autant magique.
Sur le retour, nous roulons prudemment conformément aux recommandations de la signalisation : « cars kill Kiwi ».
Par contre, malgré nos espoirs, pas de Kiwi en vue.

Voilà une semaine qu’on est sur l’île, voici un petit résumé de tout ce qui nous a étonné, surpris, enchanté…
Une ferme de lavandes
Le son abrutissant des cigales locales (appelée cigale chorale)
Le beurre dégueulasse
Les panneaux improbables ( ne pas s’approcher des pingouins, des phoques…)
Ne pas rouler sur les kiwis
Le nombre incalculable de ruisseaux, rivières et ponts qui vont avec:  bridge one Line!
Le nombres de toilettes, même en pleine cambrousse, toujours propres et fournies en papier ( mais qui fait le ménage et les recharge alors qu’on est à 140km de toute habitation ? )
La signalisation au sol comme sur les panneaux extrêmement claire, l’absence de panneaux publicitaires…
La fermeture des bars et restaurants au plus tard à 20h30!
La jeunesse de certains travailleurs : à partir de 15 ans! Par contre certains restaurants ne servent de l’alcool qu’à partir de 25ans!
La gentillesse, la politesse, la cool attitude des Néo Zélandais : tu peux venir au resto en tong ou pied nus ,en leggings de sport, tout va !

Voilà, pour le moment!