Nous voilà donc embarqués , sans encombres.
Après 1h20 , escale rapide à Amsterdam puis vol pour Lima proprement dit. Les vols de 12h deviennent une routine bien huilée : assis, mouvements de flexion/ extension de cheville, extension MI si possible, selon placement dans l’avion, petits tous très réguliers dans les allées (en pas chassés, ici, les allées des Boeing sont moins larges que celles des Airbus, où alors c’est que j’ai pris du bassin!!) et pour finir petite séance jambes en l’air ( aucun sous-entendu…) dans les toilettes pour favoriser la circulation sanguine, tentatives d’endormissement plus ou moins réussies et visionnage de film ( Pauvre créature , Dune et le début de  » le menu » dont le scénario m’intrigue… à finir peut être sur le vol retour?
Arrivés à Lima Louana nous attend la larme à l’oeil avec un Bienevidos tout attendrissant.
Puis c’est la découverte des abords de l’aéroport et de la banlieue de Lima.
Ce qui frappe d’emblée, ce sont ,un peu à la mode grecque et pour les mêmes raisons de défiscalisation, toutes ces maisons et petits immeubles non finis. Au dernier étage, les tiges de fer du béton armé dépassent, donnant un aspect d’après séisme aux rues que nous traversons jusqu’au centre ville.
Arrivés dans le quartier de Miraflores où réside Louana dans sa location estudiantine, l’architecture est tout autre: des maisons cossues ( et complètement terminées cette fois ci) sont encadrées par des immeubles plus ou moins récents. Les rues sont bordés de trottoir. La circulation dans Lima est Intense , les bouchons quotidiens.On retrouve l’ambiance bruyante de Marrakech ! Ici aussi, le klaxon est un mode d’expression : il indique la présence du conducteur ( surtout celles des taxi et autres VTC), il réveille celui qui s’endort au feu, il engueule le piéton qui ose s’avancer sur le passage piéton au feu rouge, il vocifère après les changements de voie intempestifs de ses pairs ( mais comme c’est le mode de conduite habituelle, le tintement est quasi continue…).
Tout cette circulation , ce brouhaha confèrent au centre ville  de Lima une ambiance particulière d’agitation qui pourtant contraste avec le tempérament des perruviens. Ce sont des gens plutôt calmes selon Louana, voir avec un rythme au quotidien, lent…   Mais pas au volant au tout cas!