Température minimale 10°, maximale 29°, ciel dégagé, vent fort toujours présent.
Road trip de Christchurch à Twizel, en passant par Ashburton, Temuka, Timura, Waimate.
Tout semble grand en Nouvelle Zélande : les gens, les paysages, les rivières, les champs….
Après être sortis de Christchurch, nous trouvons aussitôt ces prairies immenses et rectangulaires aperçues de l’avion. Elles sont clôturées par des moins non grandes haies de sapins, d’une hauteur approximative de 4 à 5 m, taillées au carré ! ( Faut’qu’c’est propre!)
Et dedans, des troupeaux immenses principalement de bovins, de petites tailles eux! Des vaches aux robes similaires aux Normandes, Limousines de chez nous , mais petites! En s’aventurant vers l’océan ( pour rappel Pacifique) par des routes même pas indiquées par le gps (l’appel de l’océan quand tu nous tiens !!!), on tombe même nez à nez devant quelques unes, échappées, qu’un ranger en pickup tente de ramener vers son troupeau. Le fermier nous fait signe de passer, mais une pauvre vache handicapée de l’arrière train nous en empêche, virevoltant de gauche et de droite… on nous avait prévenu à l’agence de location, le bétail est PRIORITAIRE ici !
On savait la Nouvelle Zélande éleveuse de moutons, que l’on commencera à rencontrer seulement quand le terrain deviendra accidenté. Par contre des troupeaux de vaches par centaines, c’est une surprise. Le plaine est aussi céréalière (blé, maïs), oléagineuse (colza, tournesol) et maraîchère (fraises, cerises) . Ici c’est le deuxième mois d’été ( équivalent du mois de juillet) et les moissons ne sont pas toutes terminées et cela semble être la période des foins pour celles déjà récoltées. Les paysans rencontrés ont des têtes de surfers en bottes en caoutchouc ou d’Hell’s Angel !
Les couleurs sont également magnifiées.
En préparant le voyage en 2020, j’avais demandé à l’agence de Tourlane si les photos étaient truquées. En me répondant que non, je ne l’ai pas cru, supposant un argument de vente. Et bien j’avais tord.
L’eau du Pacifique d’un vert Turquoise se détache du bleu azur du ciel, le bleu marine profond du fleuve Waitaki et de ses retenues par barrage (centrale hydroélectrique) qui forment des lacs grandioses, contraste avec les multiples verts des collines qui les bordent.
La nature est sauvage. Alors que chez nous par exemple, ces lacs seraient urbanisés ou pire encore colonisés par moulte camelots de toutes sortes, là, les berges sont intactes de présence humaine…seuls au détour d’une anse, on aperçoit 3 ou 4 gamins qui jouent dans le courant du fleuve ou bien quelques véliplanchistes qui taquinent le vent sur l’un des lacs.
Au hasard de nos pérégrinations, nous pique-niquons au bord d’une réserve ornithologique séparée de l’océan par une digue de galets : bleu sombre, gris, et vert turquoise dans un même panorama!
Au cours des 300 km parcourus aujourd’hui, peu d’habitations, quelques fermes éparses seulement.
La démographie de la région doit être basse.
On se familiarise avec la conduire à gauche avec la sensation pour le passager, comme dans un mauvais rêve, d’être à la place du conducteur, mais sans rien maîtriser puisque sans volant … Pour le conducteur, rester à gauche demande une concentration importante surtout dans les croisements, les ronds points et les priorités ( toutes les commandes inversées également…).
Demain exploration du Gondor où a eu lieu la plus grande bataille de la terre du milieu, et peut-être tomberons nous sur le « précieux » !!!
Nous faire partager cet extraordinaire voyage est super. La description est si précise que l’on imagine très bien les paysages avant même de voir les photos. Merciiiiiiiiii
Profitez bien
Bises