J14 : Wellington day

Samedi est consacré à la découverte de Wellington, la capitale la plus méridionale de la terre et sans doute la plus ventée d’où son surnom « Windy Welli » (cela aussi c’est éprouvé !). Plus petite qu’Auckland, plus populaire, plus cosmopolite, elle est nichée au fond d’une baie splendide, au pied de montagnes sauvages. Elle est également connue pour sa Cool attitude. Nous n’avons jamais vu dans une ville, tout Capitale qu’elle est, autant d’homme en short et claquettes + chaussettes, et de femmes en bikinis + short… A part quelques magasins de stylistes, dans l’ensemble le goût vestimentaire des New Zélandais et surtout des new zelandaises est plutôt déconcertant : un mélange de Caroline Ingalls et Angela Merkel, sans intention particulière d’association des couleurs ou imprimés! Et quant à l’attention apportée à la coupe en fonction de la morphologie, n’en parlons pas ! Il y a un filon assurément à jouer les « Cristina Magnifaïiiiique » ici!..

Nous voilà partis et comme on est en ville, sans protection solaire, sans chapeau pour moi, Jérôme ne quitte pas sa casquette, sans bâtons, en sandales (de marche mais des sandales quand même !)sur le front de mer et le port, promenade plutôt romantique. Au passage, un petit  » lèch- vitre » pour observer quelques instants, un cours de danse au Royal Académy of danse New Zealand!! Jusque là, tout va bien, puis direction le Lookout de Mount Victoria décrit comme très accessible du centre. Accessible, certes, mais 200m de dénivelé en à peine 2km, ça dit bien que il y a un moment où ça monte!!! Et là, on ne peut pas dire qu’on soit des mieux équipés. Les 22° annoncés sont finalement plutôt 26°, et arrivés au sommet, non seulement on est trempés de sueur mais la peau bien « rouge ». Par contre le panorama à 360° qu’offre le point de vue, efface tous les efforts pour y arriver, même les appréhensions d’une descente périlleuse ! De la haut, il est possible de mesurer combien ville et nature sont imbriquées! Heureusement, la descente se fera par une route plus appropriée à notre manque d’anticipation. Sur le chemin (aller comme retour) , nous découvrons les belles demeures, types coloniales ( toujours les murs en bois mais avec étages, sur pilotis, adossées à la colline, le garage sous le palier d’entrée, les ouvertures travaillées, l’ensemble de l’habitat n’étant plus strictement rectangulaire) qui précèdent le mont Victoria. Après une pause déjeuner auprès d’un food truck indien, sur le Jervois Quay, nous décidons d’une petite sieste sur l’Oriental Bay Beach (quelques km). Retour à l’hôtel pour cette fois s’équiper un peu plus (chaussures de marche et vêtements plus chaud, du coup la soirée s’annonce plus fraîche et notre peau tannée de soleil et de vent, amplifie la fraicheur de fin de soirée).

Nous avons repéré un concert donné en plein air au Botanical Garden, lui aussi sur les hauteurs. Les chaussures sont grandement appréciées.Toutefois la fatigue de la journée (on marche depuis le matin ou presque), se fait sentir et les genoux râlent un peu… Arrivés aux fameux jardins (25 hectares en fait), le jeune couple que nous suivons depuis quasiment le centre, nous indique que le concert se situe à l’entrée opposée à celle par laquelle on est arrivés. Un peu de déception dans les membres inférieurs !!! Mais finalement, la traversée permet d’admirer le jardin en lui même… Cela aurait mérité de s’y attarder un peu plus longtemps… Nous passons devant l’entrée du terminus du « Cable Car » (train à crémaillère, célèbre). Petite réassurance, toujours pour les genoux, que l’on pourra redescendre par là !Moment festif autour du jazz band de Wellington (exclusivement des cuivres) et leur chanteuse.Le public s’est réparti (déchaussé) sur les pelouses devant la scène et sur les pentes environnantes.Il est bien difficile de s’y trouver une petite place.

Quand le retour sonne – la nuit tombe assez vite ici, même en été – Google nous apprend, avec tristesse, que le Cable Car est fermé ! La déception accentue la fatigue déjà bien présente. Nous voilà donc repartis pour 4 km. Heureusement ce nouvel itinéraire est moins pentu qu’à l’aller. C’est quand même fourbus que nous atteingnons enfin l’hôtel, non sans être passé avec dépit, devant la gare de départ du Câble, au détour d’une rue dans le bas de la ville. La question se pose de savoir si, en Nouvelle Zélande, le BTP travaille aussi le dimanche, puisque le matin même, nous avons eu le plaisir d’être réveillés (et on se le rappelle, on commence tôt – 7am!) au son mélodieux d’un camion qui décharge sa cargaison et des moteurs de ponceuses, marteaux piqueurs et cie! Résultat : pas de travaux le dimanche matin. Par contre, les noctambules se sont bien fait entendre d’après Jérôme. Pour ma part, la médication anti douleur de mon médecin a complètement insonorisé mon sommeil.